Textes de recherche en ligne

Ce matin, vendredi 1er mars 2024, a eu lieu la table ronde sur Le pouvoir de l’illustration, organisée par Mélanie Lallet et Vincent Carlino du département info-com, à l’Université Catholique de l’Ouest sur le campus de Rezé. J’y ai emmené les étudiants en L1 pour mon cours d’histoire de l’art, au lieu de faire le cours de TD qui était prévu.

Le sujet m’intéresse, car il concerne la question plus globale de l’effet qu’une production visuelle engage dans l’espace sociale, s’agissant notamment de ce que mes collègues nomment les controverses dans le débat public. Il était question de la PMA pour les personnes lesbiennes avec la bande dessinée de Julie et Daphné Guillot, S’il suffisait qu’on s’aime, parue chez One shot en 2022, de l’étude de Mélanie Lallet sur la question du genre et de l’apparition des personnages LGBT dans le dessin animé, ainsi que du travail de deux étudiantes en info-com sur le problème de la surpêche en Bretagne, enquête journalistique restituée sous la forme d’une bande dessinée parue à compte d’auteur en 2023.

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En avril 2023, j’expérimente le ChatGPT (https://chat.openai.com/) par curiosité. Je découvre un outil de recherche permettant de compiler des informations, des idées et d’organiser des paragraphes, sur un modèle formaté et sans aspérité, reposant sur des cadres préétablis. J’ai alors voulu initié un dialogue, faisant comme si je discutais avec un collègue, dans le but de pousser la réflexion critique. Les réponses de l’IA sont souvent consensuelles,  proposant un niveau moyen mais renseigné des réponses et se limitant aux plus petits dénominateurs communs argumentaires parmi tout ce qui a pu être écrits et, sans doute aussi, discutés avec l’IA.

Je livre ici la version complète de ce dialogue. On notera une certaine volonté combative dans mes interventions, le but étant de tenter de faire sortir l’IA de son cadre et de solliciter son esprit critique… sans résultat bien-sûr.

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Dans un de mes textes, je dénonce le pouvoir que l’énoncé d’un concept a sur l’œuvre d’art lorsque sa signification prétend qualifier l’effet de l’œuvre dans l’espace social et politique. Or, un simple mot n’a jamais suffi à démontrer quoi que ce soit d’efficient dans une pratique artistique. Au contraire, il en conditionne la réception. Par exemple, le terme « artivisme », ce néologisme qui apparaît notamment dans le livre de Stéphanie Lemoine et Samira Ouardi, paru en 2010. Ce mot inclut par exemple certains artistes identifiés dans la sphère protéiforme du street art (graffiti, collage, fresque géante, sticker, sculpture dans l’espace public…)
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L’art qui intervient « dans LE SOCIAL » : expression que je lis régulièrement dans de nombreuses publications qui traitent le sujet.

Je me demande si cette expression signifie quelque chose.

L’art et « le social » : un sujet galvaudé, mal traité ? » Read the rest of this entry «