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Mon texte « La provocation expérimentale et son intérêt dans l’art » paraît dans l’ouvrage Défier la décence, Crise du sens et nouveaux visages du scandale dans l’art dirigé par Leszek Brogowski, Joseph Delaplace et Joël Laurent, Arras, Artois Presses Université, 2016.

Cet article expose un aspect de la méthodologie du sociologue Harold Garfinkel, le breaching, au prisme de l’art. L’idée d’introduire de l’étrangeté dans une situation familière est analysée en prenant l’exemple de l’artiste Claudio Zulian ou encore certaines actions artistiques des groupes ATSA, Atelier d’Architecture Autogérée ou Stalker.

L’ouvrage regroupe 18 articles qui proposent l’étude diversifiée de l’idée de scandale et de provocation dans l’art.

« Les scandales de l’art moderne prouvaient que celui-ci alimentait secrètement le registre du sens, lié à la symbolisation de l’ordre social. Mais aujourd’hui, la société a définitivement abandonné l’idée de l’art comme langage universel, et, pour ne plus craindre les troubles causés par des oeuvres ou des artistes, elle a confié à l’industrie culturelle le soin de mettre la main sur les symboles et d’en distiller cyniquement les bouleversements. Le présent ouvrage tâche de relever le défi de repenser le scandale dans ce nouveau contexte. La crédibilité de la presse à porter les expressions spontanées des sentiments populaires étant définitivement compromise, le scandale semble se réfugier dans des formes moins spectaculaires et plus attentives au travail du sens, et à ses crises latentes. Défier la décence propose l’étude de diverses situations contribuant notamment aux mouvements actuels de l’art (oeuvres, spectacles, concerts, mais aussi manifestes, modes de vie et de comportements, controverses juridiques, inspirations scientifiques, etc.), comme catalyseurs ou révélateurs des crises, indissociablement artistiques et politiques, parfois sans le moindre écho dans les mass-media. » (Retranscription de la quatrième de couverture)

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